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Danse avec les hyènes

Valérie Trierweiler vient de publier un livre de confessions intimes et depuis, les commentateurs télé et toute la diaspora visible télévisuelle s'est mise en branle pour la démolir, l'insulter, la vilipender, lui vomir et lui cracher dessus. Tout un chacun a repris le Petit Robert ou le Littré pour se donner des airs d'intellectuels et de génies pour l'incendier à longueur de journée. Les analyses les plus farfelues, les sondages les plus débiles et sans parler des avis des Français qu’on ne doit pas négliger. Mais qui sont donc ces Français qu’on interroge ou qui donnent leur avis sur tout ? De pauvres ignares qui lisent CLOSER et la presse poubelle, qui se croient importants parce qu’on leur a foutu une caméra devant et un micro en face de leur pauvre gueule de con et qui téléphonent à tous leurs amis aussi ignares et aussi insignifiants pour dire qu’ils vont passer à la télévision. Ces gens sont risibles car ils ne se doutent pas qu’ils n’existeront jamais et ceci, ni dans l’histoire, ni dans la mémoire collective. Toutes ces pauvres gens tiendraient-elles le même discours ou les mêmes critiques si leurs progénitures étaient cocufiées et virées comme une malpropre ou une catin des bas quartiers par un mec drôle, mais drôlement moche et incompétent? Dommage que la médiocrité ne tue pas. La télévision nous chie subitement un concept qu’elle ne respecte jamais ; elle qui va jusque dans les chiottes et les poubelles pour créer le Buzz médiatique, s’offusque subitement d’une ligne jaune dépassée par la contrevenante. La fameuse ligne inexistante qui n’est rien d’autre que « la distinction de la sphère privée de la sphère publique ». Certains libraires s’y sont mis eux-aussi. Eux qui n’ont jamais eu de scrupules pour vendre des merdes du genre « Cinquante nuances de Grey » et autres immondices se positionnent en transmetteurs d’intelligence et de littérature. La bonne blague. Le pire dans cette histoire, c'est que la représentation féminine "Hélène PILICHOWSKY et Catherine NAY" entre autres  qui se sont pointées, qui se pointent et qui se pointeront systématiquement en qualité d'expertes dans les émissions pour arrondir les fins de mois ou pour se payer un je ne sais quoi, s’acharnent avec une telle virulence contre cette femme que je me dis que la mère BEAUVOIR doit s'esclaffer dans sa tombe en se marrant, sablant le champagne aux côtés de Virginia WOOLF et d’autres féministes notoires trinquant au nom de sa fameuse phrase "Le pire ennemi des femmes, ce sont les autres femmes". 

Drôle de monde, d'une part on entend à tour de bras, que la condition de la femme est une abjection dans la société moderne, que ces dernières sont discriminées et insultées dans leur quotidien, que dans le monde du travail et de la politique, elles sont cantonnées à jouer le rôle de potiches ou de subalternes et qu'il est inacceptable qu'au vingt et unième siècle, elles puissent encore subir la domination masculine, qu'on ne la reconnaisse pas pour son intelligence, mais qu'elle soit encore et toujours chosifiée par et pour ses atouts ou ses désavantages physiques.

Trierweiller avait-elle raison de publier ce livre ? Si l’on va du principe que nous vivons dans un pays libre, alors, oui.

 A-t ‘on le droit la critiquer sur le fond de l’ouvrage ? Oui, si on a de bonnes raisons de s’attaquer à son écriture et de contester ses dires par des faits concrets.

A-t ‘on le droit de l’injurier et de l’insulter ? Non, nul n’est un modèle de vertus et tout un chacun doit mesurer ses propos et faire sa propre introspection avant de lancer des velléités malsaines.

S’acharner contre quelqu’un ou aduler quelqu’un de peur de se retrouver en marge de la masse est le sport favori des médias et des gens qui n’ont aucune originalité.

Pour ma part, je n’ai ni à aimer, ni à détester cette personne. Je n’ai pas voté pour elle et tant que je sache, en France on ne vote pas pour un couple, contrairement aux Etats-Unis. Je la respecte dans ses choix et étant un homme désireux de voir la condition féminine, je lui dis ; Laissez les chacals hurler, les hyènes rire, les charognards se délecter et les rapaces vous dépecer.  Et termine par cette phrase «A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire ».

Thierry

 

 

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