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  • SHARAPOVA, ANNA ET MOI.

    Depuis un certain temps je suis célibataire et je m’en porte plutôt bien, mais ma voisine Anna, une jeune femme polonaise qui est la seule avec laquelle j’ai noué une vraie relation amicale, affectueuse, sincère et pour laquelle je suis devenu plombier, électricien et bien d’autres choses, ne comprenait pas pourquoi je vivais seul, moi la personne tellement charmante, intelligente et serviable. Anna oubliait ou ne voulait pas voir que j’avais une calvitie bien prononcée, une belle bedaine pour ne rien arranger et que je n’avais ni la tronche, ni le portefeuille d’un certain quinquagénaire nommé CLOONEY. D’où mon célibat.

     

    Les seuls gens qui jouent, qui sourient, qui me font des grimaces ou qui viennent me parler et se blottir contre moi dans les espaces publics, sont les enfants qui ont la chance d’avoir des parents normaux. Les enfants s’en fichent de savoir si l'on est Hipster, métro sexuel, noir, blanc, jaune, rouge ou sexy.

     

    Le fait qu’Anna ne cessait de me parler de ma solitude m’agaçait et me turlupinait. De plus elle me balançait « Dommage que je ne sois pas libre ». Certes, elle était magnifique, une vraie beauté, un corps de rêve, de beaux cheveux longs et blonds, une finesse et un raffinement exquis, mais je croyais que vivre avec elle aurait été un calvaire pour moi. J’ai toujours eu droit aux folles furieuses, aux instables, aux déglinguées mentales, aux pseudo-intellectuelles, aux volcans et aux ouragans. Anna était le rêve des hommes qui aiment le calme, les bonheurs simples, la sérénité et la volupté.

     

    Désespéré par la question existentielle de mon célibat, j’allumais la télévision pour tomber sur SHARAPOVA qui disputait un match à l'US Open. Il était assez, voire très tard dans la nuit et je crois bien que c’était en différé. Le matin en allant au travail, j’ai croisé Anna dans les escaliers qui m’embrassa avec un sourire en coin et me dit « la nuit fut courte » et je lui répondis « Oui, voire très courte ». Elle s’en alla et ce n’est qu’en m’approchant du métro que je compris à quoi elle avait fait allusion. Je ne savais plus quoi faire et je lui ai envoyé un SMS en disant que je n’étais pas prétentieux et que c’était du tennis en trois sets et elle me répondit « je ne te crois pas, assume tes actes » et sur ce, le l’invitais à venir chez moi cette nuit et quel ne fut pas mon désarroi quand je reçus « Je ne pourrai pas tenir aussi longtemps, je ne suis pas une Pro et je n’ai pas envie que mon Ex se dise que nous avons concocté le tout ensemble pour que je le quitte» suivi d’un smiley.

     

    En rentrant chez moi, je me suis pointé chez Anna, mais malgré toutes mes explications, elle resta campée sur ses positions et depuis, dès que je vois SHARAPOVA à la télé, je la maudit, visse mon casque sans fil à mes oreilles et baisse le volume. Quand je me paie des insomnies et que j'allume la télé, j’entends Anna qui me balance de la chambre « elle va bien SHARAPOVA ? ». Ainsi va ma vie.

  • Mes phrases: cyniques, surprenantes, horripilantes, mais amusantes parfois,


    Si l’humain était bon, Gandhi et Cie ne seraient que des gens ordinaires.

    De combien d’hommes bien ou bons, nous souvenons-nous? Mais nous connaissons tellement bien les salopards qui ont fait l'histoire. La télé, bonne mère de la pub et de la dégueulasserie humaine.



    Un paradoxe de l’homme : Il sublime le coït des animaux dans les documentaires et humilie les femmes dans les pornos.



    Si l’homme était supérieur aux animaux, ça se saurait. Tant que l'on sache, aucun animal n’a détruit la planète.



    L'homme a inventé l'écologie pour des fins politiques, mais pas pour le bien de la planète.
    Green Business.

     

    La philosophie du XXIème siècle existe, mais ceux que nous voyons systématiquement à la télé,  qui élaborent des thèses à la mord moi le nœud et qui ont des opinions sur tout ainsi que sur la géopolitique,  ne sont que de pauvres imposteurs et de belles ordures dans l’air du temps.

     

    Tout le monde s’offusque de la misère de l’autre côté de la planète, mais personne ne veut se priver d’une semaine de vacances ou d’un petit rien pour leur venir en aide.

     

    La télé raconte tellement d’histoires en une journée, que je ne me sens plus mythomane.

     

    Il faudrait inventer un permis et des contrôles techniques trimestriels pour ceux et celles qui veulent des mômes. Ça craint, ces histoires de mômes congelés, tués, assassinés et qui sait ; bouffés, transformés en engrais biologique ou en pâté pour animaux.

     

    Si la CPAM remboursait les frais vétérinaires et que le gouvernement instaurait des allocations progressifs pour les animaux de compagnie, je reste persuadé que le taux de natalité s’effondrerait en France.

     

    La prison reste le meilleur endroit pour se faire un bon carnet d’adresses et devenir milliardaire si l’on n’est pas con.

     

    Quand j’étais adolescent, on me disait : « Fais attention, les arabes volent » et maintenant, j’entends à la télévision que les policiers volent. A qui faire confiance ? Je me fie à mon intelligence et vais l’accorder aux arabes.

     

    Quand un Rom vole, on le reconduit à la frontière, mais quand un flic vole, où le reconduit-on ? Cette question me turlupine.

     

    Quand un comique se fait virer (Stéphane GUILLON), il se pointe à toutes les émissions télé pour chialer et transformer l’antenne en mur des lamentations, mais quand un pauvre salarié se fait virer, il garde son anonymat. Lequel est le plus digne ? A vous d’en décider.

     

    Il est des gens qui gagnent très bien leur vie à la télévision, en ne foutant rien ou pas grand-chose, pendant que le commun des mortels trime comme un malade pour toucher son SMIC.

     

    Il existe en ma connaissance de superbes endroits en France où les grabataires sont en activité professionnelle : La télévision, le Sénat, le Conseil Constitutionnel, l’Académie française etc.

     

    A 50 ans, on est vieux dans le monde du travail, jeune pour présider la France et potable pour se faire une jeune de 20 ans. Triste monde.

     

    Madame CHIRAC disait dans une émission de télé, que la retraite n’est pas bonne pour la santé. Il faut la comprendre, cette vieille mégère. Comment continuer à vivre sans cuisiniers étoilés, sans avion présidentiel, sans fastes, sans dépenses aucune, sans vacances payées, sans lustres et palais. Et surtout, sans les deniers des contribuables et sans pouvoir être cocufiée.